viernes, 24 de abril de 2009

Alphaville y La Capital del Dolor




Alphaville, une étrange aventure de Lemmy Caution (Jean-Luc Godard, 1965). Pasaje en que se define el amor...

Película llenas de citas, sobre todo a la obra poética del surrealista francés Paul Éluard, como La Capitale de la Douleur, publicado en 1926. Uno de los poemas lleva el título "La curva de tus ojos":

La courbe de tes yeux fait le tour de mon coeur,
Un rond de danse et de douceur,
Auréole du temps, berceau nocturne et sûr,
Et si je ne sais plus tout ce que j'ai vécu
C'est que tes yeux ne m'ont pas toujours vu.

Feuilles de jour et mousse de rosée,
Roseaux du vent, sourires parfumés,
Ailes couvrant le monde de lumière,
Bateaux chargés du ciel et de la mer,
Chasseurs des bruits et sources des couleurs

Parfums éclos d'une couvée d'aurores
Qui gît toujours sur la paille des astres,
Comme le jour dépend de l'innocence
Le monde entier dépend de tes yeux purs
Et ton sang coule dans leurs regards.


Paul Élouard
(1895-1952)

Y aquí otro fragmento, donde se alude mucho más a La Capitale de la Douleur:


1 comentario:

Antonio Rentero dijo...

Recuerdo ver esa peli de pequeño una vez que la pusieron en la tele y me quedé atónito... ¿una peli futurista y de ciencia ficción que transcurría en un París normal y corriente, sin decorados futuristas ni naves espaciales? ¡Vaya mierda de peli de ciencia ficción! pensé con mis tiernos 12 años o así ;-)

Menos mal que luego uno crece y tal.